MARGERIDES

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L'origine du nom
L'église
La fontaine Saint Martin
Le chateau
Le sanctuaire Gallo-romain

Origine du nom

Bien que le rapprochement avec « Marguerite » soit tentant la commune ne doit pas son nom à cette fleur ni à Sainte-Marguerite. En effet le patron de la paroisse est Saint-Martin et si Sainte-Marguerite avait été la patronne la commune se serait appelée Sainte-Marguerite, tout comme sa voisine Saint-Victour. Margerides dérive de deux termes celtique. « Mar/Marg », auteur et « Ritum/Ritos», gué, ce qui a donné « MARGARITUM », le gué de la hauteur. Le village originel se rassemble autour du château et de l'église et domine les gorges de la Diège une voie romaine reprenant une ancienne route gauloise peut encore être observée en dessous du Pont de Rotabourg (appelée autrefois Pont de Lavignac) ce n'est qu'au XIXe siècle qu'un « S» a été ajouté au nom de la commune orthographié auparavant MARGERIDE

Par : Michel Arbaret

L'église

L'église de Margerides est consacrée à Saint Martin de Tours, preuve d'ancienneté de la paroisse, même s'il est difficile de dire à quelle époque le christianisme fut implanté dans la région. En dépit de cette dédicace, la fête patronale est célébrée début septembre, pour la nativité de la Vierge. De style roman, cette église date du XIIeme siècle comme la plupart de ses voisines. Elle présente une remarquable élégance d'ensemble et a fait l'objet d'un classement parmi les monuments historiques par arrêté du 1er août 1975. Le clocher quadrangulaire élevé au-dessus du chœur constitue une originalité dans la région. Il est percé sur ses quatre faces de baies géminées séparées par des colonnettes à tailloirs proéminents. Le portail est formé de quatre arcs plein cintre en retrait, dessinés par des tores et des colonnettes d'égal diamètre avec la particularité du premier arc polylobé composé de cinq petits arcs en plein cintre. A l'intérieur, l'arc triomphal qui sépare la nef du chœur est supporté par deux chapiteaux en corbeille, l'un orné d'entrelacs, l'autre de deux monstres apocalyptiques à queue contournée. Le chœur se termine par une abside en cul de four, dans la circonférence de laquelle sont pratiquées cinq arcades cintrées à colonnettes trapues et à tailloirs proéminents. Une rangée de modillons aux sujets divers garnit les corniches de toiture de la nef et de l'abside. On en retrouve sur les parties latérales du clocher.